Le mot du Président de LGNI Les Gueules Noires d'Inde
Pourquoi une biennale de la mine ???
Simplement parce qu’elle est ce que nous sommes : mineurs, fils de mineur, petit fils de mineur…Si l’histoire du charbon remonte à la nuit des temps. L ’année 1987 marque la fin d’une époque dont nous sommes fiers.
Nous avons eu la chance d’être les acteurs d’une révolution industrielle sans précédent dans l’histoire. La bataille du charbon contribua au relèvement économique du pays, après la guerre et le mineur de charbon est proclamé « premier ouvrier de France »
Aujourd’hui, nous avons un devoir envers les nouvelles générations: de sauvegarde, de restitution de la mémoire collective, de transmission de valeurs, de notre savoir faire, de protection d’un patrimoine aussi riche que les veines que nous avons creusées.
A l’aube d’une nouvelle évolution de l’énergie, nous souhaitons devenir un outil d’information pédagogique en organisant des expositions et des conférences accessibles à tous pour mieux comprendre les données et les enjeux pour notre avenir.
Pour parvenir à ce but, l’association « Les Gueules Noires d’Inde »a conscience qu’il faut impérativement fédérer toutes les associations ayant le même objectif pour assurer la pérennité de cette manifestation.
Nous espérons que cette biennale en forme d’inventaire et de bilan, par la diversité de ses thèmes, avec ses participants à la fois témoins et passeurs, sera le trait d’union entre passé et avenir et aura répondu aux attentes de chacun.
Florian Alujas.

Historique de l'Association Les Gueules Noires d'Inde
En 1987, 33 mineurs du Carmausin ont exporté, en Inde, la méthode des chambres soutirées mise au point à Cagnac les Mines…de cette aventure est née, en 2004, l’association « Les Gueules Noires d’Inde ».
Elle consacre toute son énergie à témoigner de  cette histoire d’hommes, au travers d’une exposition au Musée de la mine ayant pour thème les mines en Inde. Très souvent sollicitée, sur le bassin Albi-Carmaux-Cagnac, pour des rencontres pédagogiques, avec des classes du primaire, des élèves du secondaire, des lycéens, ou des rencontres-souvenirs avec les retraités,  l’association a pris beaucoup de plaisir à ces échanges constructifs et enrichissants pour les deux parties.
Cet intérêt a été l’élément moteur à la  reconstitution d’une galerie pour des expositions ambulantes, sur le territoire du Carmausin et du Ségala; intérêt qui ne s’est jamais démenti. Comme chaque année, les festivités de la sainte Barbe, patronne de tout ce qui tonne et détonne, se déroulent dans la joie et la bonne humeur pour la plus grande satisfaction de tous.
Tous les membres de l’association participent activement à l’élaboration, au suivi des manifestations. Rien ne pourrait se faire sans leur efficacité, leur investissement et leur enthousiasme.
La biennale de la mine a fédéré associations et partenaires locaux.  Leur complémentarité lui confère une richesse, une cohérence qui lui permette d’assurer la diffusion de la culture minière. Cet événement a permis à l’association de développer son potentiel et de se projeter vers l’avenir pour ses actions futures.